Chapitre 2 :
Alors que l’Attique était le
théâtre de nombreux combats, le sanctuaire était bien calme en cette soirée. De
nombreux chevaliers d’argents faisaient leurs rondes devant les douze maisons.
Au milieu de toute cette agitation Tyndare observait le ciel.
-« Les étoiles
brillent particulièrement ce soir… C’est un bon présage… »
-« Tu ne devrais pas te
fier à ce genre de choses. J’attends leur retour pour être certain de l’issue
de la bataille. »
Le jeune homme qui avait
parlé ne portait pas d’armure. La faible lumière des astres dévoilait un visage
irréel. Son nez aquilin et son regard fier, couplé à une expression de noblesse
immense, dénotaient d’une grande assurance. Il portait une toge blanche et
seuls ses cheveux hirsutes et sombres comme la nuit semblaient ne pas être à
leur place sur son corps. Il sourit.
-« De toute façon elle
ne fait aucun doute… J’espère juste qu’aucun d’entre eux ne sera gravement
atteint… »
-« Ton optimisme est
rassurant… Pourtant quelque chose me dérange… »
Soudain le doux son d’une
lyre se fit entendre.
-« Vous feriez mieux de
surveiller le sanctuaire… Daphnis ne tolèrerait aucun échec… »
Alors que ses compagnons le
fixaient il partit d’une mélodie endiablée.
-« Je crois que je
devrais vous donner du cœur à l’ouvrage. »
Il riait doucement alors que
les notes sublimes se répandaient dans la nuit. Tyndare s’avança.
-« Tu as raison Orphée…
Mais je dois t’avouer que j’aimerais me battre à leurs côtés… »
Orphée s’arrêta de jouer.
-« Oui mais notre
mission est très importante elle aussi. N’est-ce pas Pégase ? »
-« Exact Orphée… mais
je suis comme notre compagnon, je brûle de me battre avec eux. »
Il se retourna.
-« Bien je vais vous
laisser, j’ai une ronde à terminer. »
Tyndare l’observait alors
qu’il s’en allait.
« Tu es bien confiant pour un simple chevalier de bronze… Ce combat sera ton premier pourtant… »
Il ferma les yeux.
« Mais qui est ce
Pégase…. »
Le chevalier de la lyre
pinça l’une de ses cordes. Un son aigu en jaillit. Tyndare, surpris, ne put
réprimer un sursaut.
-« Alors on rêve ?
Allez viens… Nous devons continuer… »
Le chevalier de Persée posa
son regard sur des fourrés.
« Tiens j’aurais
juré les avoir vues bouger… »
Une main se posa sur son
épaule.
-« Partons
maintenant… »
Il soupira.
-« Bien je te
suis… »
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Etéocle faisait face à la
mer. Le poing serré comme à son habitude il balayait le domaine des Néréides du
regard.
« Bizarre… Il a disparu… Et je sens de nombreux cosmos… Je ne peux pas rester ici plus longtemps… »
Il partit en courant vers
l’ouest.
« Il semblerait que Mélès soit aux prises avec un général… Dire que je n’ai même pas eu cette chance… »
La déception se lisait sur
son visage.
L’espace semblait se
déformer autour d’Adonis alors qu’un rayon doré le frappait. Il tentait de
lutter contre une force colossale qui le poussait en arrière. Se risquant à un
coup d’œil derrière lui, ce qu’il vit l’horrifia. La falaise avait complètement
disparu, elle était remplacée par un ensemble totalement incohérent de navires
et d’autres débris qui semblait s’étendre à l’infini. Son adversaire le
regardait d’un air moqueur alors qu’il propulsait des rayons triangulaires, la
main droite en avant.
-« Eh bien chevalier,
on fait moins le fier ? Tu vas devoir errer pour l’éternité dans le labyrinthe sans fin que j’ai conçu pour tous
les chevaliers d’Athéna. »
Adonis tentait tant bien que
mal que résister, mais le général, pressé d’en finir, concentra bien plus
d’énergie dans ses rayons.
-« Meurs ! »
-« Rhodé,
attention ! »
Le guerrier de Poséidon eut
à peine le temps de tourner la tête qu’une silhouette dorée fonça sur lui et le
frappa d’un coup de poing qui l’envoya s’écraser contre la falaise. Elle
s’affaissa sur lui et il se releva péniblement.
-« Qui a osé ? »
Agénor fixait le nouvel
arrivant, l’air incrédule.
-« Mais tu es…. »
-« Je suis Eaque,
chevalier d’or du cancer. »
Rhodé retira la poussière
qui lui recouvrait le visage.
-« Nous vous avions
sous-estimé… J’étais pourtant certain de t’avoir semé… De toute façon tu es
seul contre deux généraux à présent… »
Le général du kraken sortit
de l’eau. Eaque l’observait.
-« Ton compagnon est en
piteux état … Crois-tu sincèrement que vous êtes capables de me
vaincre ? »
Son adversaire concentra son
cosmos.
-« Moi, Rhodé, général
du dragon des mers, je jure que nous te ferons ravaler ces
paroles ! »
-« Nous allons te
tuer ! »
Agénor imitait son
compagnon. Eaque ne bougeait pas.
-« Je vous attends
… »
Les deux généraux
déployèrent toute leur énergie.
-« Golden Triangle ! »
-« Aurore
Boréale ! »
Les cristaux de glace
semblaient se mêler aux rayons triangulaires, les rendant très difficile à
distinguer clairement. Eaque recula.
« Une attaque
simultanée… Il va falloir jouer serré…. »
Eaque se déplaça légèrement
sur le côté mais se rendit compte que les attaques le suivaient. Leur puissance
semblait augmenter au fur et à mesure qu’elles approchaient. Eaque esquissa un
geste du bras que les deux généraux ne purent distinguer. Rhodé ricanait.
-« Ce n’est pas avec un
tour de passe-passe que tu pourras survivre à notre assaut… »
Eaque reçut le choc des deux
attaques de plein fouet et put à peine rester debout. Les cristaux de glace
commençaient à lui paralyser les mains alors qu’il se sentait propulsé en
arrière par les rayons dorés. Les yeux de Rhodé prirent une expression
triomphante.
-« Bien je vais
t’achever.. Tu iras rejoindre ton ami dans mon labyrinthe… »
Les rayons grandissaient et
Eaque se sentait emporté.
-« Alors le secteur est
toujours aussi calme ? »
-« Rien à signaler… et
dire qu’ils se battent à Athènes… »
Deux hommes en armure
discutaient sur un petit chemin qui menait à un temple. L’un d’eux portait une
armure argentée affublée de disques à la ceinture. Son compagnon portait une
armure émeraude équipée d’un bouclier. Le premier toisait le second du regard.
-« Reste vigilant Cadmos. Je
ne pense pas que notre mission soit aussi inutile que certains le
prétendent… »
Le jeune homme répondit avec
zèle.
-« Bien
Pélops ! »
Cadmos observait son
compagnon alors qu’il s’éloignait. La présence de chevaliers d’argent tels que
celui de l’Aurige était rassurante pour les chevaliers de bronze. Il se
dirigeait tranquillement vers les douze maisons quand il remarqua des
mouvements dans les fourrées. Intrigué il s’approcha….
Un rocher, voici ce que
Glaucos poussait sans relâche depuis son arrivée aux enfers. Avait-il le poids
de ses erreurs passées ? Il ne saurait le dire. Mais une chose était sûre,
il ne parvenait déjà plus à compter le nombre de fois que l’objet de son supplice
retombait alors que le sommet de la colline était bien proche. Celui qui fut un
prêtre de son vivant aurait voulu s’arrêter mais une force mystérieuse le
poussait à s’acharner dans cette tache aussi épuisante que vaine.
Pourtant en ce jour, si l’on
considérait que la notion du temps existait dans les enfers, Glaucos
distinguait une silhouette à l’horizon. Il plissa les yeux mais ne parvint à
distinguer que des contours flous. Croyant à une hallucination il se concentra
sur son dur labeur. De longues minutes passèrent et quelle ne fut pas sa
surprise d’entendre une voix humaine.
-« Eh bien Glaucos, ce
châtiment est-il à ton goût ? »
Le vieil homme tourna des
yeux incrédules vers le nouvel arrivant.
-« Je sais que tu ne
peux pas parler dans ton état, même si le seigneur Hadès t’a laissé ta
conscience. En effet ton supplice n’en est que plus insupportable. Je me
trompe ? »
L’homme était à présent à
ses côtés.
-« De toute façon je
perd mon temps en te parlant. Tu vas m’accompagner. »
Il poussa la pierre, la faisant
dévaler la colline. Glaucos s’apprêtait à courir vers elle afin de la remonter
mais l’homme le saisit à l’épaule et le tira avec lui.
-« Tu n’auras plus
besoin de faire cela… Suis-moi ! »
Le ton qu’il avait employé
empêchait toute résistance de la part du défunt. Il se mit à le suivre sans
hésitation.
Alors qu’il traversaient les
prisons, l’homme se retourna vers le vieillard.
-« Sais-tu qui je suis,
Glaucos ? »
Le regard interrogateur de
ce dernier l’encouragea à continuer.
-« Je m’appelle
Rhadamanthe. Je suis l’un des juges des enfers. Hadès m’a offert la vie
éternelle en échange de mes services… Peut-être qu’il en fera autant pour
toi. »
Le vieil homme restait
impassible. Le juge, agacé par son manque de réaction, se retourna et se tut.
Ils arrivèrent devant un
grand temple. Rhadamanthe s’éloignait.
-« Tu n’as plus qu’à
entrer. »
Le juge retournait vers la
tribunal. Attiré par une force mystérieuse Glaucos entra. Hadès, assis sur son
trône, l’attendait.
-« Te voilà enfin
Glaucos. Je vais te rendre la parole. »
Une lumière bleutée partit
de la main du seigneur des enfers et alla entourer le vieillard qui se sentit
revigoré. Il se risqua à bouger les lèvres.
-« Que… me ..
voulez-vous ? » articula-t’il péniblement.
Hadès posa son regard divin
sur lui.
-« Ce que je veux… Et
bien je vais te proposer un marché… »
Glaucos était surpris.
-« Un
marché ? »
-« Je suppose que tu
n’as pas vraiment apprécié le traitement qui t’a été infligé ici-bas. Et je te
propose de t’en délivrer… Mais tu devras faire quelque chose pour moi… »
-« Que pourrais-je
faire pour vous ? »
Le dieu se leva.
-« Et bien c’est très
simple. Ce que tu as fait pour Poséidon et Athéna. »
Glaucos était abasourdi.
-« Vous voulez des
armures ???? »
Il fixait le sol.
« Je refuse. Cela
causerait la perte d’Athéna. »
Hadès gardait son calme.
-« Alors tu préfères
retourner à ton labeur ? Je te préviens qu’il sera encore plus terrible
qu’auparavant. »
Le silence qui suivit sembla
durer une éternité.
-« Tu as per….. »
Rhodé ne put finir sa
phrase. Les mots restaient bloqués dans sa gorge alors que son regard se
figeait. Les rayons de son Golden Triangle disparaissaient. Eaque repoussa
l’Aurore Boréale au moment même ou l’attaque du dragon des mers cessa. Il se
débarrassa facilement de la fine couche de glace qui avait recouvert ses mains.
Agénor le regardait, consterné.
-« Mais qu’as-tu
fait ??? »
Le chevalier du cancer passa
devant le général du kraken et s’arrêta devant son compagnon.
-« Comment oses-tu
m’ignorer ? Je te ferai payer ça ! »
Eaque tourna la tête vers
lui.
-« Pourquoi me soucier
de quelqu’un qui ne peut rien contre moi ? »
Agénor n’en pouvait plus.
-« AURORE
BOREALE ! »
Eaque leva sa main , paume
ouverte.
-« J’ai déjà subi cette
attaque… »
Le rayon multicolore fut
complètement capté par Eaque qui tendit brusquement le bras.
-« Encaisse ton propre
coup. »
Agénor, surpris, parvint à
bloquer son attaque de justesse. Mais son bras droit était gelé. Dépité il se
laissa choir et fixa les étoiles. Eaque se retourna vers Rhodé.
-« Le coup que je t’ai
porté n’a fait que te paralyser pour l’instant. Mais rassure toi le meilleur
reste à venir. »
Eaque concentra son cosmos,
les mains jointes en direction du général.
-« GALACTIC
ILLUSION ! »
Rhodé hurla de terreur alors
que son corps était réduit en morceaux. Il tenta de bouger, de fuir mais rien
n’y fit. Ses cris redoublèrent d’intensité lorsque des flots de sang jaillirent
de ses plaies. Au bord de la folie, il manque de s’évanouir. Soudain son corps
se reconstitua. Le général était trop atteint pour prononcer la moindre parole.
Eaque fixait Agénor.
-« Ton ami et toi avez
perdu ce combat. Je ne vais pas vous tuer. Vous irez simplement dire à votre
maître que les chevaliers d’Athéna l’empêcheront d’arriver à ses fins. Au fait
le coup que j’ai porté à ton compagnon n’est pas mortel, il s’en remettra si sa
volonté est assez forte. »
Agénor se releva et pris son
compagnon dans ses bras. Eaque le regardait alors qu’il s’enfonçait dans
l’océan.
« Je ne t’ai pas tout dit sur mon attaque, guerrier de Poséidon… Vous aurez une belle surprise… »
Une voix familière le tira
de ses rêveries.
-« Eaque, ça
va ? »
Adonis se tenait devant lui.
Un mince filet de sang coulait sur son visage.
-« J’ai vaincu les
généraux… Mais toi comment te sens-tu ? »
Le chevalier des poissons
sourit.
-« Je n’ai que quelques
égratignures… Enfin je me demande comment se débrouillent les autres… »
-« Allons voir… »
Les deux hommes quittèrent
la plage.
Pélops observait les
va-et-vient du sanctuaire. Le brusque regain d’activité de ces derniers jours
avait de quoi surprendre. Pendant des mois le sanctuaire était resté presque en
autarcie. La construction des 12 maisons avait pris toutes les ressources
disponibles en hommes comme ne matériel. Cadmos qui s’approchait de lui était
la preuve vivante du changement d’attitude d’Athéna. Ce jeune chevalier de
bronze venait à peine de recevoir son armure mais il devait déjà prendre part à
la guerre sainte.
-« Pélops… je viens de
voir quelque chose bouger sur la colline … »
Pélops était surpris.
-« Que dis-tu ? »
-« Il faut aller
voir ! Je suis venu te chercher parce que je pense que je ne serais pas
assez puissant pour combattre nos ennemis… »
Le jeune homme était affolé.
Le chevalier de l’aurige se dirigeait déjà vers l’endroit en question..
-« Tu as bien fait
Pélops. A nous deux nous pourrions au moins le retenir. »
Cadmos le suivait. Le
chevalier d’argent s’arrêta devant un petit bosquet.
-« Alors où l’as-tu
vu ? »
Le chevalier de bronze
montra les buissons.
-« Par ici… »
Le chevalier d’argent
s’avança. Il pénétra dans le bosquet et ne put retenir un cri d’horreur. Il se
retourna vers son compagnon.
-« Cadmos… Ce n’est pas
possible ! Tu n’es … »
Du sang coulait de sa bouche
alors qu’il tentait de retirer le bras qui lui avait transpercé le bas-ventre.
Il expira en quelques secondes. Cadmos déposa le cadavre à côté d’un autre, à
l’armure émeraude. Il ricanait.
-« Décidément ces
chevaliers d’Athéna sont bien naïfs… »
-« WOLF FANG ! »
Hector était désorienté.
Cela faisait la troisième attaque différente qu’il subissait. Les lacérations
que provoquaient cette attaque n’étaient certes pas mortelles, mais il ne
supportait pas de laisser l’avantage à son adversaire. Les deux premiers
assauts n’avaient même pas égratigné son armure, ce qui lui laissait un sentiment
de confiance. Il se releva.
-« Tes attaques sont
aussi nombreuses que faibles, général de Scylla. »
Son adversaire le toisait du
regard.
-« Ah oui ? Et
bien prend ça ! QUEEN BEE STINGER ! »
Une abeille géante fonçait
sur Hector. Ne se laissant pas prendre par l’illusion il frappa à son tour.
-« HOLY
BLADE ! »
Une onde de cosmos
tranchante s’abattit sur le général des mers. Une impressionnante explosion
s’ensuivit. Hector sentit une légère piqûre dans son bras. La douleur
s’intensifiait alors qu’il reprenait ses esprits après le choc. Son adversaire
saignait. Son bras droit avait été entaillé par l’attaque. Il grimaçait.
-« Nous sommes à
égalité… »
-« Tu crois
ça ? » répondit Hector avec verve.
Le général concentrait son
énergie.
-« Je vais te le
démontrer ! GRIZZLY SCRAP ! »
Hector n’en croyait pas ses
yeux. Il tentait une bête attaque frontale. Il allait avoir l’occasion de le
découper. Il concentra son cosmos alors que Scylla s’approchait. Au dernier
moment il lança son attaque.
-« Tu as perdu. HOLY BLADE ! »
Mais Scylla esquiva la vague
d’énergie et lui donna un coup qui le propulsa en l’air. Il retomba lourdement.
-« C’est
impossible… »
Le général avançait d’un pas
décidé.
-« Tu avais déjà
utilisé cette attaque contre moi. Elle n’est pas difficile à éviter quand
on la connaît. »
Hector se releva.
-« Je t’ai sous-estimé
général. Peut-être es-tu digne de m’affronter. »
Il essuyait le mélange de
sang et de sueur qui entachait son visage. Le général fulminait et se préparait
à attaquer.
-« Meurs ! VAMPIRE
IN HELL ! »
Hector se préparait à
esquiver alors qu’une nuée de vampire se tenait devant lui. Il tenta d’en
éliminer le plus possible mais il fut rapidement submergé par le nombre. Les
vampires s’accrochaient à lui et semblaient boire son sang.
-« Tu es perdu. Il vont
se délecter de ton sang et te conduire aux portes de l’Hadès. »
Hector ne semblait pas
inquiété.
-« Mon armure d’or me
protège de tes misérables animaux. Tu ne peux rien contre moi et je vais te le
prouver tout de suite. »
Il fit exploser son cosmos,
les vampires furent balayés. Son énergie éclatante emplissait le ciel tout
entier de lumière dorée.
-« Bien ce combat est
terminé. Je ne pense pas que tu puisse éviter mon attaque à puissance
maximale. »
Le général était confiant.
-« Cette attaque n’aura
aucun effet sur moi. »
Pourtant la puissance du
chevalier d’or devenait inquiétante. Son aura grandissait sans cesse jusqu’à
déclencher une explosion de lumière. Scylla mit son bras devant ses yeux pour
ne pas être ébloui alors qu’Hector levait le bras.
-« C’est ce que nous
allons voir ! HOLY BLADE ! »
Son bras s’abattit à une
vitesse folle et une vague d’énergie bleutée fendit le sol. Le général ne put
esquisser le moindre mouvement et fut balayé. Il glissa sur le sol avant de
s’arrêter, laissant une traînée de sang. Son corps était encore parcouru de
spasmes témoignant de la puissance de l’attaque. Hector s’approchait.
-« Général la défaite
de Poséidon ne fait aucun doute. Vous êtes bien trop faibles. »
Scylla ne pouvait répondre.
Les mots restaient coincés dans sa gorge et il avait du mal à se remettre du
choc. Hector poursuivit.
-« Vous avez signé
votre arrêt de mort en vous attaquant à Athènes. Je ne sais pas si tu seras la
première victime de cette guerre, mais je vais t’achever. Prépare toi. »
Le chevalier du capricorne
s’apprêtait à lui trancher la tête. C’est alors qu’il remarqua que le cosmos de
Scylla grandissait de façon stupéfiante. Le général se relevait.
-« Tu n’as pas voulu
savoir mon nom tout à l’heure. Alors tu mourras sans savoir qui t’as
tué ! »
Son cosmos prenait des
proportions gigantesques, accru par la fureur. Il mit ses mains devant lui.
« BIG
TORNADO ! »
Une véritable tornade
jaillissait de ses mains. Les éléments semblaient déchaînés en une tempête
dantesque qui ébranlait même la confiance d’Hector. Pourtant il tenta de
bloquer l’attaque.